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image des nombres
idée

La pensée symbolique

La lettre et l'esprit

Le raisonnement par analogie est un raisonnement par association d'idées, combinaisons et synthèse. Ses outils sont les symboles entre lesquels s’établissent des correspondances.

La clef de voûte de l’enseignement ésotérique de Pythagore repose sur l’idée de l’interdépendance de tous les éléments du cosmos par un lien, une énergie primordiale, associée par certains à l’amour divin, par d’autres à la loi d’attraction, en un mot à la force qui unit, ou mieux, qui maintient uni l’ensemble des parties de l’univers.

L’analogie est en grande partie fondée sur la loi ternaire, la théorie des correspondances et l’utilisation de symboles.

Le symbole peut être un nombre, un signe géométrique, un mot, ou une phrase. L’emploi des mots et celui des symboles figuratifs sont complémentaires l’un de l’autre. Le langage en lui-même n’est pas autre chose qu’un symbolisme, où les mots servent d’expression pour figurer à l’esprit quelque chose qui n’est pas là.

Dieu, l’Homme et l’Univers, voila posé le premier ternaire issu de l’unité originelle.

L'analogie première et constituante entre l'Homme et Dieu ou entre l'Homme et l'Univers génère une multitude de correspondances.

« Avec les idées, les nombres gouvernent l’ordre des choses. Nombres et idées ne sont certes point des créatures, mais derrière eux sont à l’œuvre, éternelle sagesse par laquelle le Créateur a fait le monde. Puisqu’ils sont contenus dans l’intelligence divine, il ne tient qu’à nous d’essayer de remonter de l’image au modèle. C’est ainsi qu’à travers les choses du monde, nous pourrons nous élever jusqu’au Créateur. »

Saint-Augustin

Étymologie

Symbole :

Du latin symbolus, emprunté au grec ancien σύμβολον, sýmbolon.

A l’origine, le symbole est un objet coupé en deux permettant aux deux détenteurs, chacun en possession d’une partie, de se reconnaître.

Pour P.V. Piobb le symbole est « une métaphore qui a son fondement sur la Raison et sa correspondance dans la Réalité ». 

Le symbole peut être un nombre, un signe géométrique, un mot, ou une phrase. L’emploi des mots et celui des symboles figuratifs sont complémentaires l’un de l’autre. Le langage en lui-même n’est pas autre chose qu’un symbolisme, où les mots servent d’expression pour figurer à l’esprit quelque chose qui n’est pas là.

Primitivement, l’écriture était idéographique. Aussi quand on parle de Dieu ou de la Nature, nous ne faisons qu’employer des mots-symboles. Dans la section suivante, nous proposons une iconographie primaire des neuf premiers nombres.

Le symbole sera le lien qui unifie le nombre et la forme dans un rapport harmonieux. Intermédiaire entre l’approche théosophique et l’approche géométrique, le symbole est l’outil de prédilection de la méthode analogique.

Les Trois Mondes